Maison de bourg de Pondaurat
Le village de Pondaurat, outre ses monuments notables que sont le couvent, le pont ou les églises, conserve également quelques belles bâtisses, témoins de l’architecture rurale ou de l’habitat de bourg.
Cette maison simple et pourtant raffinée date principalement du XVIIIe siècle.
Les baies du niveau principal, en partie sur soubassement en raison de la déclivité du terrain, sont cintrées en segment. La façade en pignon est reliée à la toiture par une génoise qui suit avec élégance le dessin des baies supérieures traitées comme des lucarnes : un oculus ovale et une baie à segment.
La rampe d’escalier et les grilles sont des ajouts récents. La maison a été entièrement restaurée, et son appareil de pierre irrégulier bien mis en valeur.
Cette maison ne se visite pas.
Maison de la Brette
La maison de La Brette à Pondaurat constitue un exemple d’architecture sobre et fonctionnelle, quoiqu’élégante, du XVIIIe siècle.
La maison d’origine, plus ancienne, est basse et dotée d’une aile en pavillon légèrement surélevé. Vers 1780, le propriétaire fait construire un nouveau bâtiment, d’un seul niveau, couvert à quatre pentes en tuiles canal. L’ordonnance régulière des cinq travées, dont une porte centrale et quatre fenêtres rectangulaires, donne sur un socle dallé formant perron qui compense la déclivité du terrain.
La demeure abrite à partir du XVIIIe siècle une étude notariale où quatre officiers se succèdent, de 1778 à 1869. Pierre Seguin fait construire l’aile, son petit-fils Émile-Bertrand y officie jusqu’en 1869. L’accueil des clients, le cabinet, le secrétariat et le stockage des archives exigent des pièces nombreuses et bien éclairées.
Cette ancienne demeure notariale, somme toute modeste, offre cependant un exemple d’habitat de la société d’avant la Révolution. Elle est aujourd’hui une maison d’habitation.
Cette maison ne se visite pas.
Maison de style Renaissance de Pondaurat
Sur le territoire de la commune de Pondaurat, quelques petits détails architecturaux suffisent parfois pour attirer le regard sur une maison. Certaines demeures, très anciennes, ne gardent que quelques indices visibles.
À côté de l’église de Montphélix, cette ancienne maison pourrait être l’ancien presbytère.
La fenêtre à meneau et traverse, les moulures, le mur pignon et le toit à deux eaux sont caractéristiques du XVIe siècle.
La demeure ancienne, côtoyée par un bâtiment agricole en bois, a perdu son usage d’habitation. Une petite maison, construite ultérieurement, l’a remplacée dans cet usage.
Cette maison ne se visite pas.